lundi 3 novembre 2008
Here we are: Washington DC !
Ouf ! Après 3h à Charles de Gaulle, 8h45 de vol (low cost ;) et 2h à la douane, me voici enfin arrivé à Washington Dulles International Airport… the New World ! Les yeux et les oreilles grands ouverts, une grande bouffée d’un air survolté que je souffle jusqu’à vous, démocrates du vieux continent :)
Encore une heure de navette pour atteindre le centre de Washington, mais les autochtones, bigarrés, sont partout : sur le trajet de bus vers “Capitol Hill” on voit déjà fleurir les panneaux Obama-Biden sur la chaussée. Il y a aussi ce garagiste qui brandit un slogan à l'entrée de son échoppe : ”Here we support McCain & Palin ticket”. Le décor est planté. Il faut dire que c'est la tradition lors des élections aux États-Unis, on affiche très clairement sa préférence et on en est fier. Une pancarte chez soi, un autocollant sur sa voiture, une banderole en vitrine de magasin… autant de goodies que troquent les vendeurs de rue. Le reste du temps, c’est les drapeau qui fleurissent partout, autant qu’en France à la libération et jusque sur le seuil des maisons.
Et dans ce bus, Washington road, je fais d'heureuses rencontres. À ma droite, une dame qui arbore sur la poitrine un pin's à l'effigie du sénateur démocrate. Je finis par lui demander pourquoi elle va voter Obama mardi prochain. Voici sa réponse : "we parents, are tired of war: all our children are being killed! Europe are waiting for peace..."
Enfin Washington, L'arrivée est grandiose ! D’une des rives du Potomac on peut contempler la ville qui s'étend de l'Université de Georgetown jusqu'au capitole en passant par les vieux quartiers. Le centre est ouvert par un grand parc, dans lequel on retrouve entre autres la Maison Blanche tant convoitée, le Capitole siège du Congrès et le Trésor Public, bientôt sous OPA asiatique.
Cette ville a été crée à la suite de la déclaration d'indépendance des États-Unis en 1787. C'est le type même d'une capitale fédérale, pas trop grande, architecture aérée et assez calme : une administrative (un peu comme Bruxelles ou Rome en fait, sauf pour l’architecture !). La ville ne fait pas parti d'un État, ce qui lui confère un statut très particulier de District of Columbia. D’où le terme de Washington DC. Le district est un bastion démocrate, puisque les sondages donnent une victoire d'Obama à 80 % !
À la sortie d'un Starbuck, quelques notes de français m’interpellent : elle travaille dans un cabinet de consultant, principalement en lobbying et m'explique qu'à Capitol Hill la concentration de groupes d'intérêts est impressionnante. La situation ici est devenue très chaotique, tant l'administration actuelle est sur la sellette, notamment depuis le changement de majorité au Congrès. Elle ajoute que certains cabinets participent au financement des campagnes des candidats à la Maison Blanche, notamment dans la perspective d'un retour sur investissement après les élections…
En toute fin d'après-midi, rendez-vous avec Alain de Chalvron, envoyé spécial permanent de France 2 à Washington, qui a accepté que je publie les grandes lignes qui ressortent de notre rencontre.
À lire dans un tout prochain article d’Obamania !
Encore une heure de navette pour atteindre le centre de Washington, mais les autochtones, bigarrés, sont partout : sur le trajet de bus vers “Capitol Hill” on voit déjà fleurir les panneaux Obama-Biden sur la chaussée. Il y a aussi ce garagiste qui brandit un slogan à l'entrée de son échoppe : ”Here we support McCain & Palin ticket”. Le décor est planté. Il faut dire que c'est la tradition lors des élections aux États-Unis, on affiche très clairement sa préférence et on en est fier. Une pancarte chez soi, un autocollant sur sa voiture, une banderole en vitrine de magasin… autant de goodies que troquent les vendeurs de rue. Le reste du temps, c’est les drapeau qui fleurissent partout, autant qu’en France à la libération et jusque sur le seuil des maisons.
Et dans ce bus, Washington road, je fais d'heureuses rencontres. À ma droite, une dame qui arbore sur la poitrine un pin's à l'effigie du sénateur démocrate. Je finis par lui demander pourquoi elle va voter Obama mardi prochain. Voici sa réponse : "we parents, are tired of war: all our children are being killed! Europe are waiting for peace..."
Enfin Washington, L'arrivée est grandiose ! D’une des rives du Potomac on peut contempler la ville qui s'étend de l'Université de Georgetown jusqu'au capitole en passant par les vieux quartiers. Le centre est ouvert par un grand parc, dans lequel on retrouve entre autres la Maison Blanche tant convoitée, le Capitole siège du Congrès et le Trésor Public, bientôt sous OPA asiatique.
Cette ville a été crée à la suite de la déclaration d'indépendance des États-Unis en 1787. C'est le type même d'une capitale fédérale, pas trop grande, architecture aérée et assez calme : une administrative (un peu comme Bruxelles ou Rome en fait, sauf pour l’architecture !). La ville ne fait pas parti d'un État, ce qui lui confère un statut très particulier de District of Columbia. D’où le terme de Washington DC. Le district est un bastion démocrate, puisque les sondages donnent une victoire d'Obama à 80 % !
À la sortie d'un Starbuck, quelques notes de français m’interpellent : elle travaille dans un cabinet de consultant, principalement en lobbying et m'explique qu'à Capitol Hill la concentration de groupes d'intérêts est impressionnante. La situation ici est devenue très chaotique, tant l'administration actuelle est sur la sellette, notamment depuis le changement de majorité au Congrès. Elle ajoute que certains cabinets participent au financement des campagnes des candidats à la Maison Blanche, notamment dans la perspective d'un retour sur investissement après les élections…
En toute fin d'après-midi, rendez-vous avec Alain de Chalvron, envoyé spécial permanent de France 2 à Washington, qui a accepté que je publie les grandes lignes qui ressortent de notre rencontre.
À lire dans un tout prochain article d’Obamania !
Mot-clefs :
arrivée,
interview,
soutiens affichés,
Washington DC,
White house
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire